Les Roses de Rosetta
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Roses de Rosetta


 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Biographie d'Ana Maria de la Vega

Aller en bas 
AuteurMessage
Ana Maria de la Vega

Ana Maria de la Vega


Messages : 37
Date d'inscription : 30/10/2008

Biographie d'Ana Maria de la Vega Empty
MessageSujet: Biographie d'Ana Maria de la Vega   Biographie d'Ana Maria de la Vega Icon_minitimeMar 4 Nov - 0:37

Ana Maria de la Vega




1792 – 1820 : une rencontre difficile

Le 17 avril 1792 naît la petite Ana Maria Verdugo, au cœur de Madrid. Elle est la première et unique enfant de Don Gregorio Verdugo, un important négociant de la ville, ainsi que de Doña Lisa son épouse. Famille respectée au sein de la société madrilène, la petite Ana Maria vient au monde dans les meilleures conditions qu'il soit. Son père est souvent en voyage, à gérer ses affaires entre l'Espagne et la Californie et est peu présent à la demeure familiale, bien qu'il aime profondément sa femme et sa petite fille. A Madrid, la fillette ne quitte pas sa mère, pour qui elle voue une admiration sans borne. Fille unique, Ana Maria a peu d'amies de son âge avec qui s'amuser, et passe donc son temps en compagnie de sa mère. Ana Maria est une petite fille aux jolies boucles brunes, enjouée, serviable et très sage, écoutant avec une grande attention les histoires de princesse et de prince charmant que lui conte sa mère, et accueillant toujours avec une joie non dissimulée son père lorsqu'il revient de voyage.

A l'âge de 10 ans, la petite fille brune apprend, sans le vouloir, que sa mère est malade. On n'ose rien lui dire, et ce n'est que par des bruits de couloir et des chuchotements entre les domestiques que la petite fille comprend que l'état de sa maman est grave. Très inquiète, Ana Maria ne dit pourtant rien et fait comme si tout allait bien. Don Gregorio, lui aussi très inquiet, cesse alors ses voyages et décide de rester auprès de son épouse, dont l'état se fragilise mois après mois. Les médecins ne parviennent pas à la soigner, et leur pronostic est mauvais. La maladie sera peut-être longue, mais ils n'auront aucun remède a apporter.

En 1808, alors qu'Ana Maria est devenue une jolie jeune fille de 16 ans, Doña Lisa s'éteint, des suites de sa maladie. Ana Maria est sous le choc, elle qui avait secrètement espéré que sa mère finisse par se rétablir, et restera près de deux longues semaines sans prononcer un mot. La jeune fille avant si enjouée devient alors réservée et se replie sur elle-même. Elle devient même solitaire, parfois difficile, souvent distante. Comprenant que sa fille souffre énormément de la perte de sa mère, son père fait tout pour la soutenir, et lui permet de partir en voyage en France pour quelques mois avec des amis de la famille, afin de lui changer les idées. Ce voyage semble porter ses fruits, en partie du moins. A son retour, Ana Maria est plus calme, plus posée, mais son regard est plus grave aussi. Elle garde encore une attitude distante, presque froide, et reste très secrète, parlant peu. Le cœur serré, Don Gregorio voit sa fille s'éloigner de tous, elle auparavant si chaleureuse et avenante, et grandir dans une attitude distante qui lui ressemble pourtant si peu.

En 1814, alors qu'elle revient d'un voyage à Barcelone, Ana Maria a la surprise de découvrir chez elle un étranger : Diego de la Vega, le fils de Don Alejandro, un très bon ami de Don Gregorio, venu de Californie étudier en Espagne et qui logera chez eux pour la durée de ses études. Dès les premiers jours, Diego remarque la jeune fille, qu'il trouve aussi ravissante que mystérieuse. Il ne tarde pas à lui manifester son intérêt, mais ce n'est pas réciproque. Du moins c’est ce que Ana Maria s’efforce de montrer. Cherchant à se protéger, elle se refuse à tout engagement et prend soin de repousser les avances de Diego, en dépit des sentiments qu’elle éprouve rapidement pour le jeune homme. Au bout de plusieurs semaines, en discutant avec Don Gregorio, Diego finit par comprendre que la perte de sa mère a laissé chez Ana Maria des blessures profondes, et prend son mal en patience.
C'est également durant ces années qu'Ana Maria fait la connaissance de Juan de Vargas, un très bon ami de Diego, ainsi que du Capitaine Monastorio, qu’elle croisera à la Cour.

Les mois puis les années passent, mais la situation n'évolue guère. Diego est désormais considéré par Don Gregorio comme faisant partie de la famille, mais Ana Maria s'efforcera de toujours s'adresser à lui comme à un simple ami résidant chez elle. Elle ne peut pourtant plus ignorer les marques d'affection, et plus que cela, que lui témoigne Diego quotidiennement. Le jeune homme est réaliste, et se rend compte qu'il ne peut forcer Ana Maria à s'ouvrir aux autres, et à lui, tant qu'elle ne le voudra pas elle-même. Après de longs mois, durant lesquels leurs relations passeront de la simple courtoisie au conflit, en passant par l’indifférence feinte, Ana Maria finit par reconnaître ses sentiments, et c’est une Ana Maria métamorphosée qui accepte enfin les avances de Diego. C’est une jeune femme douce, aimante, et très amoureuse, qui finira par épouser Diego en 1819 à Madrid.



1820 – 1825 : La vie à Los Angeles

Diego souhaite vivre avec sa femme en Espagne, mais une lettre inattendue de son père le forcera à retourner en Californie. Don Alejandro n’entre pas dans les détails, mais il alarme suffisamment Diego pour que celui-ci décide de repartir aussitôt pour Los Angeles. A peine mariée, Ana Maria de la Vega suit ainsi Diego et quitte son père et Madrid pour Los Angeles, en 1820.

La traversée est le moment idéal pour le tout jeune couple de se retrouver, et d'apprendre à se connaître véritablement. Ana Maria n'a pas oublié combien sa conduite envers Diego a pu être blessante pour lui, et s'en trouve honteuse. Au fond, elle l'a toujours aimé, mais avait une telle peur de s'engager qu'elle se retrouvait paralysée, et se retranchait derrière son apparence froide, à chaque fois qu'elle aurait voulu, au contraire, lui dire ce qu'elle ressentait. Diego, lui, ne souhaite qu'une chose, oublier leur début difficile et repartir sur de bonnes bases. Il sait qu'Ana Maria l'aime, il l'aime en retour, depuis le commencement, et c'est pour lui tout ce qui compte.

Durant la traversée, Diego parle à sa jeune épouse de la Californie, de cette colonie espagnole, ce pays auquel il est tant attaché. Il lui décrit les paysages désertiques, le ciel toujours bleu et chaud, les californiens accueillants et plein de joie de vivre. A son arrivée à Monterrey, Ana Maria découvre tout cela, et tombe elle-même sous le charme de cet endroit où elle vivra désormais.

A Los Angeles, Ana Maria fait la connaissance de son beau-père Don Alejandro, qu'elle considérera comme un second père, puis les De la Vega ont la joie de retrouver également Don Juan de Vargas, et son épouse Annabella. Tout semble se passer au mieux pour Ana Maria, pourtant la situation va vite évoluer.

Quelques semaines à peine après leur installation à Los Angeles, Ana Maria observe avec stupeur et inquiétude son mari changer radicalement d'attitude. Elle ne le reconnaît plus: Lui qui passait son temps à Madrid à aller et venir en tout sens, à faire du cheval en compagnie de Don Juan, ou à s'entraîner à l'épée avec son maître d'armes, Diego ne songe plus à présent qu'à lire ou jouer de la musique, restant enfermé durant des heures dans ses appartements. Plus que cela même, Diego semble être devenu totalement indifférent aux affaires de la petite ville, alors même que celle-ci est sous l'autorité excessive du Commandant Monastorio. Ana Maria s'inquiète, surprise d'un tel comportement, se demandant si elle pourrait en être la cause. Au bout de quelques mois, durant lesquels Ana Maria sentait avec douleur Diego s'éloigner d'elle, elle a la surprise d'apprendre ce qu'il en est réellement. En effet, sur les conseils de Don Juan, Diego avoue à Ana Maria qu'il est Zorro, ce justicier mystérieux apparu il y a quelques temps à Los Angeles, considéré par le Commandant Monastorio comme un hors-la-loi. Cette révélation surprend Ana Maria, mais la rassure aussi, comprenant enfin l'attitude si étrange de Diego. Elle s'inquiétera également de nouveau rapidement, réalisant les risques qu'il prend, à chacune de ses interventions.


Durant une année, Zorro intervient souvent, et la première année de mariage est mouvementée pour Ana Maria. Le commandant Monastorio, qui ne souhaite qu'une chose, devenir par tous les moyens l'homme le plus riche de Californie, se révèle être un adversaire redoutable pour Zorro. Au bout d'un an, le commandant Monastorio est finalement arrêté par le Vice-Roi en visite. Monastorio paie pour les crimes qu'il a commis, mais Diego ne retiendra qu'une chose: il a été arrêté alors qu'il proclamait, avec raison, que Zorro et Diego de la Vega n'était qu'une seule et même personne. Le Commandant est fait prisonnier, part à Monterrey puis est envoyé au Mexique, mais la paix ne revient cependant pas à Los Angeles. Zorro devra continuer à combattre divers individus aussi néfastes que le commandant pendant encore de longs mois. Pendant ce temps, Ana Maria prend son mal en patience, voyant avec tristesse son mari se consacrer entièrement à sa cause, jusqu'à en oublier sa famille. Elle occupe ainsi ses journées en compagnie d'Annabella et de Don Juan, et regrette l'absence de Roseta, l'épouse du Commandant Monastorio, avec qui elle s'était liée d'amitié.

En 1823 , suite à une énième intervention de Zorro, Diego est gravement blessé. Se rendant compte de la peur qu'a ressenti alors Ana Maria, et suivant les conseils de son père et de Don Juan, Diego se résout à "abandonner" en partie Zorro, et finit par admettre, à contre cœur, qu'il ne peut venir à bout de tout, à lui tout seul. Ana Maria peut à présent espérer démarrer une véritable vie commune. Cela ne tarde pas, en 1824 nait leur premier enfant, le petit Rafaël de la Vega.




1825 - 1846 : Retour en Espagne


Décidé à oublier définitivement son autre "identité", Diego prend la décision contre toute attente de retourner en Espagne avec sa famille, loin des aventures californiennes. Ainsi en 1825, Ana Maria et Diego quittent Don Juan, Annabella et Los Angeles, pour Madrid. La-bas, Ana Maria retrouve avec bonheur son père.

Le couple s'installe dans leur propre demeure, au centre de la capitale espagnole. En 1827 nait leur deuxième enfant, le petit Alejandro, suivi en 1830 de la petite Ana, à la plus grande joie d'Ana Maria et de Diego.

A Madrid, Ana Maria vit heureuse avec ses enfants tandis que Diego reste attentif aux affaires californiennes et mexicaines. La Californie se révolte, partagée entre le Mexique et les Etats-Unis qui la convoitent déjà. En Espagne, Diego s'inquiète pour son père, Don Alejandro, resté à Los Angeles, qui refuse de quitter ses terres tout en revendiquant encore sa nationalité espagnole. Malgré les demandes répétées de son fils, il n'acceptera jamais de revenir en Espagne et d'abandonner son hacienda, que son propre père avait alors construite de ses mains. Don Alejandro mourra en défendant son domaine d'une attaque de peones mexicains. Diego sera également pris dans la tourmente de la guerre civile qui sévit dans le nord de l'Espagne. Défendant l'héritière légitime au trône la princesse Isabelle d'Espagne, âgée seulement de trois ans, il entre sans le vouloir dans la lutte contre le Prince Charles, qui lui ne reconnaît pas sa sœur et revendique le titre royal. En 1835, il éloigne par précaution Ana Maria et ses enfants de Madrid en les installant à Séville, loin des combats du nord du pays. L’année précédente, Ana Maria a donné naissance à leur quatrième enfant et deuxième fille, une petite Victoria. Dans le même temps, Diego s'efforce de suivre l'évolution de la situation au Mexique, craignant pour la vie de l'ex-Commandant Monastorio et de sa femme, installés la bas. Malgré les années passées, Diego ne s'est en effet jamais vraiment pardonné d'avoir provoqué la chute du Commandant, mettant ainsi en péril toute une famille. Même si ce dernier s'est rendu coupable de bien des crimes, Diego ne peut oublier qu'il a été arrêté, entre autre, parce qu'il l'avait accusé d'être Zorro. Diego ne peut s'ôter de l'esprit qu'un innocent a été arrêté et condamné par sa faute. Pendant ces temps troubles, Ana Maria observe, le cœur serré, son mari essayer par tous les moyens possibles de sauver la vie de son ancien ennemi. Malgré ses efforts, et ralenti par la guerre, Diego ne parviendra à rien. En 1836, il apprend, pétrifié, la mort des époux Monastorio, une mort dont il se sentira toujours en partie responsable. Apprenant la disparition brutale et violente de Roseta, Ana Maria restera durant de longs mois sous le choc de la nouvelle.




1846 – 1851 : En souvenir des années passées

La guerre civile se termine en 1846, au moment où la Californie est en passe de devenir membre des Etats-Unis. Les De la Vega restent vivre à Séville, mais Ana Maria voit avec tristesse que Diego ressemble à son père : il ne peut oublier sa terre d’origine, la Californie. Diego de la Vega restera pourtant en Espagne et ne retournera plus sur le nouveau monde. A Séville, et à travers plusieurs grandes villes espagnoles, il s’occupe désormais de plusieurs fondations destinées à venir en aide aux plus démunis. Mais les souvenirs de la guerre, des révoltes, et de ce qu’il appelle ses propres « erreurs », sont encore présents et le cœur n’y est plus. Seule la présence d’Ana Maria, qu’il aime plus que tout, le comble encore, ainsi que ses enfants. De son côté, Ana Maria se consacre entièrement à ses enfants, regrettant elle aussi par moments, les souvenirs heureux de la vie à Los Angeles. La guerre a tout détruit : Roseta n’est plus, ils ont aussi perdu de vue les Vargas et ne savent où se trouvent Annabella et Juan…

Les dernières années de leur vie se partagent ainsi entre douceur et mélancolie. Diego ne résistera pas à l’hiver 1848, et meurt d’une crise cardiaque à 52 ans, le cœur pas entièrement apaisé, regrettant finalement d’avoir un jour crée Zorro… Ana Maria continuera d’élever ses enfants avec dévotion, gardant en mémoire tous les instants heureux, sa vie avec Diego, la naissance de ses enfants… Elle partira dans son sommeil, doucement, un léger sourire aux lèvres, en 1851, n’espérant qu’une chose, retrouver Diego.




A 24 ans, Rafaël de la Vega reprend les affaires de son père et luttera toute sa vie durant, à travers les fondations, contre la pauvreté et les injustices, faisant sienne la cause si longtemps défendue par son père.


Le jeune Alejandro s’occupera du domaine de la Vega à Séville, développant avec succès l’hacienda et le ranch, à l’image de son grand-père autrefois à Los Angeles. Il prendra part également à l’éducation d’Ana et de Victoria, qui finiront par se marier toutes deux, l’une à un gentilhomme français, l’autre à un grand propriétaire italien.

Aucun des enfants de la Vega ne retournera en Californie.
Revenir en haut Aller en bas
 
Biographie d'Ana Maria de la Vega
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ana Maria et Diego de la Vega
» Don Diego de la Vega
» Biographie Samantha Carter
» Biographie de Rosetta Douglas-Henderson
» Biographie de Rosetta Mary Power

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Roses de Rosetta :: LES DESCENDANTS :: LAS HACIENDAS DE ROSETA MONASTORIO ET DE ROSETA RAMON-
Sauter vers: